Statue de saint Antoine de Padoue et tronc

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Pimbo

Le socle de la statue porte la marque de la maison Raffl, fondée en 1857 à Paris (64, rue Bonaparte) par le sculpteur d'origine autrichienne Ignaz Raffl (1828-1895) et qui porta diverses raisons sociales après sa mort (La Statue religieuse, Pacheu, Lecaron et Peaucelle, etc.). Le modèle figure en vingt-trois tailles sous le n° 261 dans le catalogue n° 59 de la fabrique (second des six modèles de Saint Antoine proposés).

L'exemplaire de Pimbo est mentionné sous le n° 76 dans l'inventaire de mars 1906 : "une statue de St Antoine revendiquée par Mlle Berget et l'abbé Lafitte". Ce dernier, Honoré Dominique Lafitte (1869-1958), ordonné prêtre en 1892, vicaire d'Amou, puis curé de Pimbo avant d'être transféré à Montaut en 1900, offrit également les trois verrières du chœur, qu'il revendiqua à la même occasion. Le tronc, que surmonte traditionnellement l'effigie du saint franciscain, est cité au numéro suivant de l'inventaire de 1906 : "un tronc en bois, vide".

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Stade de création oeuvre de série
Auteurs Auteur : Raffl Joseph Ignace (Ignaz)

Joseph Ignace (né Ignaz) Raffl, né à Méran (Autriche) le 17 septembre 1828 et mort à Menton, dans sa villa des Roses, le 11 novembre 1895 (Journal des débats politiques et littéraires, 20 novembre 1895, p. 3 ; AM Menton, 3E28). Fabricant de statues d'origine autrichienne, installé à Paris en 1857, y fonde la Maison Raffl ou La Statue religieuse (rue Saint-Jacques, puis 64, rue Bonaparte vers 1870), reprise après sa mot par les associés Delin, Pacheu, Lecaron et Peaucelle, qui créent (vers 1907 ?) la maison La Statue religieuse.

Fils de Joseph Raffl (mort à Méran le 6 février 1849) et de Thérèse Neurohrer (morte à Méran le 12 juillet 1835), Raffl épousa à Paris XIVe, le 6 février 1862, Marie Adélaïde, dite Adèle Frediani (Paris XIe, 12 juillet 1842 - Paris, 25 mars 1916), fille du sculpteur Jean Auguste Frediani (1807-1881) et d'Anne Louise Adélaïde Ollagnier (1814-1895) - le statuaire Jean-Dominique Malknecht (68 ans) fut le premier témoin du mariage (Archives de Paris, V4E 1706). Le couple eut trois enfants : Marie Augustine (1863), Paul Auguste (1864-1864) et Marie Ernestine (1867), Mme Charles Joseph Péchard.

, sculpteur, auteur du modèle (signature)
Auteur : Raffl et Compagnie

Fabrique fondée par Ignaz Raffl (1828-1883) au 6, rue Bonaparte à Paris. Successeur : Peaucelle-Coquet (La Statue religieuse).

, fabricant de statues (signature)
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Statue (petite nature) en plâtre polychrome, socle à angles abattus peint en gris ; posée sur une tablette moderne constituée de deux planches de bois équarri et teinté. Un petit tronc parallélépipédique horizontal en bois résineux mouluré, avec garnitures en fer forgé, est fixé au mur sous la statue.

Catégories

sculpture

Structures
  1. revers sculpté
  2. plan, rectangulaire
Matériaux
  1. Matériau principal : plâtre

    Techniques : moulé, peint, polychrome

  2. Matériau principal : bois résineux

    Techniques : taillé, mouluré

  3. Matériau principal : fer

    Mise en oeuvre : garniture

    Techniques : forgé

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 127

    Précision sur la mesure : hauteur de la statue

  2. Type de mesure : h

    Valeur : 27

    Précision sur la mesure : hauteur du tronc

  3. Type de mesure : la

    Valeur : 39

    Précision sur la mesure : largeur du tronc

Iconographie
  1. Thèmes : saint Antoine de Padoue, Enfant Jésus, livre, lys


Précision sur l'iconographie :

Saint Antoine, revêtu de la bure franciscaine, une branche de lys sous le bras gauche, porte de la main droite un livre ouvert sur lequel se tient debout l'Enfant jésus, qui tend les bras vers le visage du saint.

Inscriptions et marques
  • marque d'atelier, peint
  • inscription, imprimé, sur étiquette

Marque de fabricant (peinte sur le socle de la statue, à droite) : Mson RAFFL / PARIS.

Inscriptions (sur deux étiquettes collées sur la face du tronc) : Demandes, Offrandes.

État de conservation
  • manque

L'annulaire de la main gauche de saint Antoine est brisé ; coulures blanches (fientes ?) sur le devant de la bure du saint ; cassure du plâtre sur l'épaule droite de l'Enfant. Il manque l'encadrement en fer de la fente des "offrandes" sur la face du tronc.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Pimbo

Milieu d'implantation: en village

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